Il y a quelques semaines est sorti le rapport sur les retraites de la DREES, du ministère des affaires sociales et de la santé. Cette année ont été privilégiés l’analyse et le recensement des opinions, souhaits et motivations des futurs retraités. Petit tour d’horizon :
• Le véritable âge de départ à la retraite ne correspond pas toujours aux souhaits
7 futurs retraités sur 10 en 2015 auraient pour idéal de partir à la retraite à 60 ans. Mais ils ne sont pas dupes ! Seul 1 retraité sur 7 estime que cela serait possible. Depuis l’introduction en 2010 de la loi de réforme des retraites, l’âge légal de départ est passé de 60 à 62 ans. Ce changement a bien été intégré dans l’esprit collectif dans le sens où peu de personnes pensent pouvoir prendre leur retraite à l’âge qu’elles souhaiteraient dans l’idéal.
La raison principale est la crainte d’une baisse importante des revenus. Les statistiques recensent que près des 3/4 des non retraités anticipent un niveau de vie à la retraite inférieur à celui de l’ensemble de la population.
• Des dispositifs existants encore méconnus par les assurés
Pour près de 73 % des nouveaux retraités, ne pas atteindre le taux plein contribue grandement au décalage de l’âge de départ des futurs retraités.
Cependant près d’1 retraité sur 3 ne connaît pas exactement ses droitset les différentes possibilités qui s’ouvrent à lui pour optimiser au mieux sa fin de carrière : les modalités d’acquisition du taux plein restent les mieux connues, par contre, toujours dans le cadre des études menées par la DREES, les dispositifs de cumul emploi retraite, de retraite progressive, de minimum contributif restent des notions floues pour les assurés alors qu’elles peuvent selon les cas accroitre de manière très significative le montant de la pension.
En effet,
Le cumul emploi retraite, dispositif qui permet, sous certaines conditions, de reprendre une activité professionnelle quand bien même la liquidation de la retraite aurait été effectuée, peut être très intéressant lorsque la personne atteint l’âge légal de départ à la retraite et que la retraite touchée est à taux plein. Dans ce cadre, le cumul est ouvert sans aucun plafond.
La retraite progressive, dispositif qui permet d’exercer une activité à temps partiel tout en percevant une partie de sa pension de retraite est bien distinct du cumul emploi retraite mais n’en reste pas moins également intéressant car il permet de continuer à acquérir des droits à la fois dans le régime de base ainsi que dans les régimes complémentaires alignés AGIRC-ARRCO.
Le minimum contributif est quant à lui attribué aux assurés disposant d’un faible niveau de pension et ayant cotisé la durée légale ou ayant dépassé l’âge de la retraite à taux plein. Il est composé de deux parties : - Le minimum contributif simple qui depuis le 1er octobre 2015 s’élève à 629,62 euros par mois. - Le minimum contributif majoré qui depuis le 1 er octobre 2015 s’élève à 688 euros par mois. Enfin, la majoration du minimum contributif est accordée selon les conditions suivantes : - Pour les retraités ayant eu des enfants à charge - Pour les retraités ayant eu un conjoint à charge - Pour les travailleurs handicapés ayant pris une retraite anticipée - Pour les retraités bénéficiaires d’une rente ouvrière ou agricole, voire une surcote.
Effectuer des projections sur la meilleure opportunité pour la gestion de sa fin de carrière n’est pas chose aisée. D’autant plus que d’autres dispositifs aux modalités encore méconnues du grand public ne sont pas mentionnés par la DREES :
Le rachat de trimestres et de cotisations : il est possible de racheter des trimestres et des cotisations dans tous les régimes, pour des années d’études supérieures ou des années d’activité incomplètes et ce sous deux modalités : - Le rachat du taux seul, - Le rachat du taux et de la durée d’assurance Sans une projection avisée de cette opération de rachat, celle-ci peut avoir un impact très négligeable alors qu’il s’agit d’un véritable investissement financier. De nombreux paramètres sont à prendre en considération : l’âge de départ, l’amortissement de cet achat sur la future pension….
Le dispositif carrière longue : pour les assurés ayant commencé leur activité très jeune, liquider sa retraite avant l’âge légal de départ est possible. Ainsi, en fonction du nombre de trimestres acquis dont ceux avant le 16, 17ème ou 20ème anniversaire, un départ à l’âge de 60 ans peut être envisagé.
Jusqu’ici les choses semblent assez simples ! Sauf lorsqu’il s’agit de prendre en compte certaines périodes assimilées réputées cotisées: cette assimilation diffère de celle prise en compte dans le cadre d’un départ à la retraite à l’âge légal.
De plus, depuis le 13 octobre 2008, les trimestres d’années d’études supérieures et incomplètes rachetés ne sont plus pris en compte pour l’étude des conditions d’ouverture du droit à la retraite anticipée.
Déterminer la meilleure opportunité est complexe. En choisissant Ere Conseils Retraite, vous bénéficierez d’un suivi personnalisé. En fonction de votre vision de carrière nous serons en mesure de vous apporter : -Un véritable gain de temps, -Un gain de connaissance -Un gain financier.
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